Autour du monde

La GlobalABC, plateforme mondiale pour la transition écologique des acteurs du bâtiment

Fondée lors de la COP21, en 2015, l’Alliance mondiale pour les bâtiments et la construction (GlobalABC) est la principale plateforme mondiale engagée pour la transition écologique de ce secteur. Ses 280 membres sont autant préoccupés par la réduction de leur impact que par leur adaptation au changement climatique.


Coprésidente de la plateforme, la France est très impliquée dans la GlobalABC. L’ADEME y finance notamment deux groupes de travail, dont un sur l’adaptation. Un sujet majeur dans le secteur du bâtiment et de la construction : un immeuble d’aujourd’hui qui serait encore utilisé en 2070, voire au-delà, sera confronté à un climat très différent. Sa résilience est donc vitale.
Le groupe de travail sur l’adaptation compte des acteurs très divers : représentants d’agences nationales, ONG, cabinets de conseil, think tanks, etc. Il a déjà présenté deux rapports, en 2021 : « Bâtiments et adaptation au changement climatique : un appel à l’action » et « Adaptation du secteur du bâtiment au changement climatique : 10 principes pour une action efficace ». Le groupe a aussi produit un catalogue des initiatives exemplaires en matière d’adaptation ainsi qu’une étude comparative des différentes méthodologies disponibles pour évaluer la résilience des bâtiments.

Maintenir l’ambition par la collaboration

Lors de la COP28, qui se tient fin 2023, le Maroc et la France vont officiellement lancer le Buildings Breakthrough. Il s’agit d’une coalition de pays rassemblés autour d’un objectif commun de décarbonation et de résilience des bâtiments, avec un cadre commun de leviers pour tous les acteurs de la chaîne de valeur du secteur. Par ailleurs, la France organisera, les 7 et 8 mars 2024 à Paris, le Buildings and Climate Global Forum, avec la première réunion ministérielle internationale focalisée sur le bâtiment et le changement climatique. Tous ces événements visent à maintenir l’ambition de se rapprocher du zéro émission d’ici à 2030, malgré les efforts considérables que va demander la rénovation d’une grande partie du parc immobilier mondial.